Les solutions au réchauffement climatique

Par La rédaction de l'empreinte carbone , le 1 septembre 2023 - 6 minutes de lecture
Jolis nuages dans le ciel, Crédit imageBROKER.com/SIPA

Jolis nuages dans le ciel, Crédit imageBROKER.com/SIPA

Selon les prévisions du GIEC, les températures mondiales pourraient grimper de 2 °C à 5 °C d’ici 2100. 🥵 Il fait donc de plus en plus chaud et ça fait froid dans le dos. Pas question de rester les bras croisés face à la hausse des températures. Sans plus attendre, on vous propose des solutions au réchauffement climatique. Prêt.es à faire baisser la température et le bilan carbone ?

Les énergies renouvelables : solution au réchauffement climatique

Pour trouver des solutions au réchauffement climatique, il faut d’abord en préciser les causes. Si l’on en croit le Ministère de la Transition Ecologique, « En 2016, la production d’électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 40 % du total des émissions dues à la combustion d’énergie. »

La combustion de matière fossile génère énormément de dioxyde de carbone. Or, aujourd’hui, les énergies fossiles dominent le mix énergétique mondial :

📊 Le pétrole représente 33% du bouquet énergétique de la planète ;

📊 Le charbon 27% ;

📊 Le gaz 22%.

Pour limiter nos recours aux énergies fossiles, la première chose à faire est d’engager une transition énergétique en faveur des énergies renouvelables. En effet, selon l’Ademe, produire 1 kWh d’électricité à base de charbon émet 1060 g de CO2 contre 7 pour l’éolien et 6 pour l’hydraulique. Pas besoin d’être un génie des maths pour voir que les énergies renouvelables, ça reste beaucoup plus propre. 😉

À échelle individuelle, il n’est pas très dur de soutenir les énergies renouvelables. Il suffit simplement de souscrire une offre d’électricité verte ou de gaz renouvelable (biométhane). En plus, c’est très souvent moins cher que les offres d’énergie classique.

La rénovation thermique pour réduire nos émissions de CO2

Le secteur du bâtiment tertiaire et résidentiel représente 20% des émissions de GES en France. Et cela est notamment dû à des défaillances d’isolation. En effet, lorsqu’un logement est mal isolé, on a tendance à pousser le chauffage pour ne pas avoir froid. En été, le phénomène est le même avec les climatisations.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est avant tout réduire nos consommations d’énergie. Pour cela, le mieux reste d’entamer des travaux de rénovation thermique. Et pour ne pas faire peser sur les ménages, la responsabilité de mieux isoler, le gouvernement a mis en place de nombreuses aides à la rénovation énergétique. 

Parmi elle, on trouve la « Prime Energie », lancée dans le cadre des Certificats d’Economies d’Energie (CEE) suite au protocole de Kyoto. Ce dispositif  trouve son fondement dans le principe du « pollueur-payeur ». Le principe du « pollueur-payeur », c’est de donner un certain nombre de « permis d’émission » de CO2 aux entreprises. Si elles dépassent ces quotas, elles sont soumises à des pénalités financières. Les CEE obligent donc les vendeurs de carburant et fournisseurs d’énergie à réduire et compenser leur émissions de CO2. Pour cela, ils peuvent :

👉 Acheter des CEE sur un marché spécialisé ;

👉 Financer des travaux d’isolation et de rénovation chez les particuliers et les professionnels.

En optant pour cette deuxième option, ils aident les ménages à faire des économies d’énergie et à améliorer leur confort thermique. Un combo gagnant-gagnant-gagnant pour les Français.es, la planète et les fournisseurs !

Encourager les mobilités douces

Selon l’association de défense de l’environnement Greenpeace, « plus d’un quart des émissions européennes de gaz à effet de serre sont liées au secteur des transports ». En cause :

📊 Le transport routier (voitures, camions, etc.) qui représente 71 % des émissions de GES ;

📊 Le transport aérien, 13,9 % ;

📊 Le transport maritime, 13,4 %.

Les mobilités douces apparaissent donc comme une solution au réchauffement climatique. Vélo, trottinettes électriques, transports en commun, les alternatives à la voiture sont nombreuses. D’autre part, elles sont bien plus économiques. En effet, à l’achat un vélo reste quand même bien plus abordable qu’une voiture. Et c’est sans parler du carburant ! 😉 Alors bien entendu, le vélo ne va pas pouvoir remplacer tous les trajets en voitures. Cela étant, il peut en assurer un bon nombre. Selon l’Ademe « la moitié des trajets effectués en France font moins de 5 km. Et 5 km en voiture, c’est déjà plus d’1 kg de CO2 émis. ». Sur ces courtes distances, vous pouvez aisément enfourcher votre bicyclette. Moins de CO2, moins de carburant, tout le monde est gagnant !

D’autant plus que l’Etat tente de mettre en place une fiscalité écologique incitative. Pour encourager les Français.es à changer leurs modes de transport, le gouvernement a lancé le « Forfait mobilités durables ». Il vise à inciter les salarié.es à utiliser le vélo ou le covoiturage pour se rendre au travail. Comme le rappelle l’URSSAF, « La prise en charge de ces frais prend la forme d’une allocation forfaitaire, exonérée de cotisations et contributions sociales, dans la limite de 400 € par an et par salarié ». 400 € pour faire du vélo, c’est bon à prendre non ? 🚲

Changer notre modèle alimentaire

Enfin, lutter contre le changement climatique, passe aussi par de nouvelles habitudes dans nos assiettes. En effet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 14,5% des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont dues à l’élevage bovin.

Là aussi les chiffres sont parlants, comme le rappelle la WWF « Produire un kilo de viande de bœuf entraîne l’émission de 15,4 kg de CO2, contre à peine 0,7 kg pour les lentilles ». Le mot d’ordre : plus de fruits et légumes, moins de viande et de poisson.

Ces changements doivent aussi s’orienter autour d’une transition agricole. En effet, l’agriculture intensive tend à appauvrir les sols en abusant des pesticides. Il faut alors engager des projets de gestion restauratoire pour lui permettre de retrouver sa fertilité d’antan. De plus, les engrais utilisés dégagent souvent du protoxyde d’azote (N2O), un des gaz responsables du réchauffement climatique.

Les Français.es en sont de plus en plus conscient.es. D’ailleurs, beaucoup se tournent aujourd’hui vers des produits bio et locaux. Selon le baromètre 2019 de consommation de l’Agence Bio, 71 % des Français.es consomment des produits issus de l’agriculture biologique au moins une fois par mois. Meilleur pour la santé, meilleur pour la planète ! 😉

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La rédaction de l'empreinte carbone

Le site https://lempreintecarbone.fr/ a été l'initiateur de https://deklic.eco/, et fut créé dans le but, d'une part d'aider les internautes à évaluer leur empreinte carbone et, d'autre part de les aider à découvrir des stratégies pour la réduire. Il s'est engagé à répondre à des questions telles que quel est l'impact environnemental des entreprises, des produits et des moyens de transport. L’équipe éditoriale a aussi approfondi plus largement le domaine de l'environnement en fournissant des articles expliquant les événements historiques clés et les décisions prises par les États en faveur de la protection de notre planète. Parmi ceux-ci, on peut citer le Défi de Bonn pour la reforestation, le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) ou encore la conférence des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm. Enfin, de nombreux contenus pratiques ont été rédigés pour aider les internautes à réduire leur empreinte carbone, avec des réponses à des questions de tout un chacun comme "10 conseils pour réduire votre consommation électrique", "comment fabriquer sa propre lessive" et "est-il plus écologique de faire la vaisselle à la main ?". 
 Ces articles ont été rédigés par Caroline, Héloïse et Amandine, qui ont apporté leur contribution précieuse à ce projet.    

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