À combien s’élève l’empreinte carbone de Just Eat ?

Par La rédaction de l'empreinte carbone , le 1 septembre 2023 — transition écologique - 5 minutes de lecture
Illustration Just Eat, Crédit Beata Zawrzel / NurPhoto via AFP

Illustration Just Eat, Crédit Beata Zawrzel / NurPhoto via AFP

La livraison de repas à domicile connaît une croissance exponentielle depuis deux ans. 60% des Français l’ont à présent intégrée à leurs habitudes de consommation, contre 40% avant la crise sanitaire.

En un clic et en moins de temps qu’il n’en faut pour trouver ce qu’on va regarder sur Netflix, le repas est arrivé. Toutefois, il faut savoir que ces plateformes, aussi pratiques soient-elles, ont un impact important sur l’environnement.

Dans cet article, nous nous intéresserons à l’empreinte carbone de Just Eat, troisième service de livraison alimentaire en France.

Impact environnemental des livraisons Just Eat

L’empreinte carbone de Just Eat, c’est-à-dire l’impact de son activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à son activité, n’est pas nulle. En effet, l’entreprise britannique de livraison de plats cuisinés emploie des livreurs qui peuvent choisir leur mode de transport. Beaucoup de livreurs choisissent le vélo, car c’est un véhicule qui coûte moins cher à l’achat et à entretenir. Toutefois, certains optent pour les scooters qui permettent d’être plus efficaces et donc de faire plus de courses. En 2020, la livraison de repas représentait plus de 70% de l’empreinte carbone de Just Eat. Cependant, grâce à Scoober, une application qui permet aux livreurs.ses Just Eat de voir leurs commandes et de circuler dans la ville, 14 tonnes d’émissions de CO2 ont été évitées en 2020, selon la plateforme.

Par ailleurs, Just Eat, conscient de jouer un rôle dans le réchauffement climatique de la planète, propose des initiatives pour réduire ses émissions. Ce service souhaite remplacer 100% des véhicules utilisés par les employé.e.s de l’entreprise par des véhicules électriques d’ici 2030. Cette décision est en lien avec le décret, du 5 avril 2022, définissant les obligations environnementales pour ce type d’entreprise, à savoir recourir uniquement à des véhicules verts pour toutes les livraisons de repas. Just Eat offre également la possibilité à ses livreurs de louer des vélos électriques, avec entretien et maintenance inclus.

Cette compagnie semble pleine de bonne volonté, toutefois Just Eat est souvent sujet à des polémiques, comme Uber Eats ou encore Deliveroo, sur les conditions précaires des livreurs.ses, malgré une communication massive sur des coursier.e.s salarié.e.s. La plateforme, qui bousculait le système par un modèle différent de ses concurrents, puisqu’elle avait décidé d’employer ses livreurs-ses en tant que salarié-e-s, fait machine arrière et ne compte garder finalement des livreurs.ses en CDI uniquement dans sept villes françaises.

Just Eat et le zéro déchet pour réduire son empreinte carbone

Depuis 2020, les principaux acteurs de la livraison de plats à domicile ont l’obligation d’élaborer une stratégie zéro déchet. En effet, l’amélioration des emballages utilisés pour livrer les aliments à domicile est l’un des moyens les plus efficaces de minimiser l’impact environnemental de ce secteur d’activité. Ainsi, Just Eat, racheté par Takeaway en 2019, a développé un ensemble d’emballages durables afin de respecter l’environnement. Les contenants sont sans plastique, sans produits chimiques nocifs et sont recyclables ou compostables.

Par ailleurs, la plateforme voit même les choses en grand en proposant des vestes d’hiver fabriquées à partir de bouteilles en plastique recyclées à ses livreurs.ses. De plus, les sacs de livraison, qui servent à transporter la nourriture, sont fabriqués avec de la mousse recyclée. Just Eat expérimente de nouvelles technologies en matière d’emballages responsables, en testant par exemple au Royaume-Uni des récipients 100% naturels avec un revêtement à base d’algues pour remplacer le plastique, malin le lynx. 😉 À Berlin, la plateforme essaye un système de consigne réutilisable. Toutes ses expérimentations serviront à élaborer les meilleures options possibles pour le futur.

Le gaspillage alimentaire est également l’une des préoccupations majeures de Just Eat. Eh oui, les restes sont généralement boudés par un bon nombre d’entre nous, n’est-ce pas ? 🧐 Pourtant il faut savoir que les déchets alimentaires ont un impact très néfaste sur l’environnement. L’entreprise s’engage tout d’abord à comprendre l’ampleur du problème du gaspillage et par la suite à trouver des solutions efficaces sur le long terme.

Il est néanmoins difficile pour Just Eat de mesurer réellement son empreinte carbone. En effet, cette application a le contrôle sur les émissions générées par ses infrastructures, les véhicules et l’énergie qu’elle utilise, mais pas sur les émissions de ses partenaires restaurateurs. Il est donc nécessaire d’adopter une approche collaborative et des actions collectives pour réduire les émissions de gaz globales.

Vous êtes désormais au courant de l’impact sur l’environnement de ce type d’activité, n’hésitez pas à en parler autour de vous pour briller en société. 😉

Apprenez-en plus sur les grandes entreprises et leur empreinte carbone

Quelle est l’empreinte carbone de Google ?
Quelle est l’empreinte carbone de Apple ?
Quelle est l’empreinte carbone de Facebook ?
Quelle est l’empreinte carbone d’Amazon ?

La rédaction de l'empreinte carbone

Le site https://lempreintecarbone.fr/ a été l'initiateur de https://deklic.eco/, et fut créé dans le but, d'une part d'aider les internautes à évaluer leur empreinte carbone et, d'autre part de les aider à découvrir des stratégies pour la réduire. Il s'est engagé à répondre à des questions telles que quel est l'impact environnemental des entreprises, des produits et des moyens de transport. L’équipe éditoriale a aussi approfondi plus largement le domaine de l'environnement en fournissant des articles expliquant les événements historiques clés et les décisions prises par les États en faveur de la protection de notre planète. Parmi ceux-ci, on peut citer le Défi de Bonn pour la reforestation, le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) ou encore la conférence des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm. Enfin, de nombreux contenus pratiques ont été rédigés pour aider les internautes à réduire leur empreinte carbone, avec des réponses à des questions de tout un chacun comme "10 conseils pour réduire votre consommation électrique", "comment fabriquer sa propre lessive" et "est-il plus écologique de faire la vaisselle à la main ?". 
 Ces articles ont été rédigés par Caroline, Héloïse et Amandine, qui ont apporté leur contribution précieuse à ce projet.    

Voir les publications de l'auteur