Comprendre la conférence des Nations Unies sur l’environnement de Stockholm

Par La rédaction de l'empreinte carbone , le 1 septembre 2023 - 5 minutes de lecture
Stockholm, Crédit imageBROKER.com/SIPA

Stockholm, Crédit imageBROKER.com/SIPA

1972, c’est l’année de naissance de Vanessa Paradis 🎤. Mais c’est aussi l’année de sortie de Grease 💃 et … l’année de la première conférence plaçant l’environnement au cœur de l’agenda des principales puissances mondiales. 🌿 Nous parlons bien sûr de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement de Stockholm, qui a eu lieu du 5 au 16 juin 1972. Vous en avez peut-être déjà entendu parler sous les termes Conférence de Stockholm ou encore Premier Sommet de la Terre.  En quoi cette conférence internationale a-t-elle eu un impact considérable sur la prise en compte du développement durable à l’échelle mondiale ? C’est parti pour un décryptage ! 🚀

La déclaration de Stockholm, un texte fondateur en matière de préservation de l’environnement

La Déclaration de Stockholm issue de la CNUES a véritablement marqué un tournant dans la prise en compte des enjeux environnementaux à l’échelle mondiale. Elle repose sur 26 principes. Ces derniers actent notamment le lien qui existe entre croissance économique, pollution de l’air, de l’eau et des océans et le bien-être de la population mondiale. Nous vous avons concocté une synthèse aux petits oignons reprenant les tendances de fond principales sous-jacentes à ces 26 principes.🤓

Préserver les ressources pour protéger les générations futures

Le premier de ces principes vient ancrer parmi les droits fondamentaux de l’Homme celui de « vivre dans un environnement dont la qualité lui permettra de vivre dans la dignité et le bien-être ». Par ce droit, la Déclaration attribue également aux Hommes un devoir solennel : celui « de protéger et d’améliorer l’environnement pour les générations présentes et futures ». 🌍

L’ambition de la Déclaration est également de contraindre l’Homme à préserver les ressources naturelles. Elle traite à la fois des ressources renouvelables comme l’air ou l’eau et des ressources non-renouvelables comme les énergies primaires fossiles ! Hors de question de tout épuiser sans penser à ce qu’il en restera (ou pas…) pour les générations suivantes. Ce n’est pas Greta Thunberg qui vous dirait le contraire ! 😱

Instaurer une solidarité entre les populations des différentes régions du globe

L’un des principes – le principe 24 – stipule notamment que “les questions internationales se rapportant à la protection et à l’amélioration de l’environnement devraient être abordées dans un esprit de coopération par tous les pays, grands ou petits sur un pied d’égalité”. Là encore, cette ambition résonne particulièrement avec l’actualité environnementale, et notamment avec la clôture de la COP 27

Le principe 20 encourage également les États à faciliter la libre circulation des informations entre eux.

Raisonner les rejets de matières toxiques

Ce que la Déclaration de Stockholm demande également, c’est de limiter l’ensemble des rejets de matières toxiques et les dégagements de chaleur à ce que l’environnement est capable de neutraliser. Au-delà de cette limite, les activités polluantes doivent cesser, l’économie n’étant pas prioritaire par rapport à la préservation de notre environnement. Là aussi vous l’aurez compris, avec l’accélération de la consommation et la mondialisation de nos échanges, ce serait se voiler la face de penser que 50 ans après nous sommes au rendez-vous sur ce point. 🫣

Un plan d’action de 109 recommandations

Un plan d’action de 109 recommandations a également été émis à l’issue de la Conférence de Stockholm. Il transpose les principes de la Déclaration de Stockholm en objectifs concrets. 

La création du Programme des Nations Unies pour l’environnement

La Conférence des Nations unies sur l’environnement de Stockholm est également à l’origine de la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Cette organisation dépend de l’ONU, qui la décrit comme “la voix de l’environnement au sein du système des Nations Unies”.

Le PNUE a notamment pour objectif de veiller à une prise en compte adaptée des enjeux environnementaux à l’échelle mondiale, mais aussi aux échelles régionales et nationales. Il assiste également les différents pays de l’ONU dans la conception et le déploiement de leurs politiques environnementales

Hisser durablement au rang des préoccupations internationales les problématiques écologiques

À l’occasion de la conférence des Nations Unies sur l’environnement de Stockholm, les dirigeant·es des différents pays de l’ONU se sont également engagé·es à se réunir toutes les décennies dans l’optique de dresser le bilan de l’état de la Terre et de la protection de l’environnement



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Pour en savoir plus sur la prise en compte des enjeux environnementaux à l’échelle mondiale : 

🌱 Quelle est l’empreinte carbone de l’Europe ?

🌱 Quelle est l’évolution de l’empreinte carbone dans le monde ?

🌱 Quelle est l’empreinte carbone de l’Asie ?

La rédaction de l'empreinte carbone

Le site https://lempreintecarbone.fr/ a été l'initiateur de https://deklic.eco/, et fut créé dans le but, d'une part d'aider les internautes à évaluer leur empreinte carbone et, d'autre part de les aider à découvrir des stratégies pour la réduire. Il s'est engagé à répondre à des questions telles que quel est l'impact environnemental des entreprises, des produits et des moyens de transport. L’équipe éditoriale a aussi approfondi plus largement le domaine de l'environnement en fournissant des articles expliquant les événements historiques clés et les décisions prises par les États en faveur de la protection de notre planète. Parmi ceux-ci, on peut citer le Défi de Bonn pour la reforestation, le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) ou encore la conférence des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm. Enfin, de nombreux contenus pratiques ont été rédigés pour aider les internautes à réduire leur empreinte carbone, avec des réponses à des questions de tout un chacun comme "10 conseils pour réduire votre consommation électrique", "comment fabriquer sa propre lessive" et "est-il plus écologique de faire la vaisselle à la main ?". 
 Ces articles ont été rédigés par Caroline, Héloïse et Amandine, qui ont apporté leur contribution précieuse à ce projet.    

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